dimanche 25 octobre 2009

Au dos des cartes

Si en France le dos des cartes était blanc jusqu'à environ 1816., les dos des cartes de tarots et de jeux à enseigne espagnole - ainsi que nous le rappelle une note d'Ingrid Sénépart dans Cartes à jouer et Tarots de Marseille, éd. Alors Hors du Temps, Marseille, 2004, page 94 - «ont toujours été peints ou imprimés de décors divers », jusqu'en 1816 donc où «les cartiers ont été autoriser à «taroter » les cartes ».
Taroté, apprend-on dans le même ouvrage à la page 193, «est probablement » (mais pas certainement) «issu de tarot », l'adjectif apparaissant un siècle après l'introduction du jeu de tarot en France.

On se rappellera ici qu'au moins trois des plus anciens tarots français parmi les quatre connus avant le XVIIIe siècle, sont tarotés du même motif (Viéville, Noblet et l'anonyme Parisien), ainsi que le rappelle J-C Flornoy sur son site. (petit ajout de mars 2010 : on peut vraisemblablement ajouter à cette liste le Tarot de Nicolas Rolichon connu par des reproductions, à découvrir sur le présent blog)

Des tarotages, nous dit Josepha Jullian citée dans le même opus, on en trouvait de différentes sortes, notamment : caillou, tulipe, croix, damiers, turc, etoilé, tulle, flèche ou vermicelle, moiré, écossais,mulhouse, etc[sic]. Mais c'est en 1880 qu'on a cette variété. On trouve ailleurs que les tarots sont "sur le dos, imprimé de grisaille en compartiment".

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